La crainte d’une nouvelle guerre plane entre Israéliens et Palestiniens et les États-Unis se retrouvent dans une position délicate entre traditionnel soutien à Israël et volonté d’apaisement avec les Palestiniens.
Lionel Gendron édité par Sarah Belien
On compte 63 morts depuis lundi 10 mai : 7 côté israélien, 56 côté palestinien. Ce mercredi 13 mai, les secouristes viennent de signaler la mort d’un petit garçon de 6 ans dans le tir d’une roquette en Israël. Après une session infructueuse au Conseil des Nations Unies, une question demeure : que va faire Joe Biden ?
Premier signe concret ce mercredi, le président des États-Unis envoie sur place un émissaire pour exhorter les deux partis à la désescalade. Les affrontements obligent le président à s’impliquer. Car Joe Biden, candidat, n’a pas pris d’engagement sur le conflit israélo-palestinien. Son urgence : la gestion de la pandémie et à l’extérieur, le réchauffement climatique ou un éventuel accord sur le nucléaire iranien.
Les États-Unis n’ont par exemple pas encore nommé de nouvel ambassadeur en Israël. Certes, Washington est toujours l’allié de Tel Aviv mais le soutien est moins inconditionnel que sous Donald Trump. L’administration Biden est ainsi favorable à une solution à deux États mais sans avoir de plan. Ses prédécesseurs ayant échoué, le président américain n’a pas pris de grands engagements. L’option de Joe Biden semble être de gérer le conflit, mais pas le résoudre.
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