Par Inès Magoum – Publié le 25 mai 2020 / Modifié le 25 mai 2020
L’école polytechnique fédérale d’Oko, située à Anambra, un État du sud-est du Nigeria, vient de dévoiler sa nouvelle création. Il s’agit d’une machine automatique de désinfection anti-coronavirus alimentée à l’énergie solaire. Elle servira à contrôler la propagation de la pandémie dans l’institution et au-delà.
Le Covid-19 continue de sévir au Nigeria malgré les mesures barrières édictées par le gouvernement. Plusieurs États du pays sont déjà touchés par la maladie. C’est dans ce contexte que l’école polytechnique fédérale d’Oko, située à Anambra, un État du sud-est du Nigeria, a décidé de mettre sur pied une machine automatique de désinfection anti-Covid-19 fonctionnant à l’énergie solaire. L’appareil vient d’être dévoilé au public. Il a été conçu par les ingénieurs de l’institution.
Le rôle de la machine
L’appareil automatisé de l’école polytechnique fédérale d’Oko sera utilisé pour contrôler la propagation de la pandémie du coronavirus dans l’institution et au-delà (les ministères et les agences gouvernementales, les églises, les marchés et les institutions…). Il est doté de trois dispositifs clés, notamment d’un distributeur d’eau et de savon, d’un sèche-mains et d’un distributeur de désinfection pour les mains. La machine peut accueillir trois personnes simultanément.
Une fois les distributeurs d’eau et de désinfectant remplis, plus de 1 000 personnes pourront utiliser la machine automatisée. Il faudra l’approvisionner ensuite. « Nous faisons de notre mieux pour lutter contre le Covid-19. Les matériaux utilisés dans la production de la machine sont tous produits par l’école. L’efficacité de la machine est garantie pour une période d’au moins cinq ans, alors que l’équipement solaire dure plus de 25 ans », affirme Francisca Unoma Nwafulugo, le recteur de l’école polytechnique fédérale d’Oko.
Selon Francisca Unoma Nwafulugo, l’école projette de produire 100 machines automatisées, dans un premier temps, pour les vendre dans tout le pays afin de limiter la propagation de la pandémie. Elle sollicite pour ce faire l’aide financière du gouvernement fédéral et des États fédérés, ainsi que des entreprises pour la production de masse de l’appareil.
Inès Magoum
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